Dans le cadre de la dernière étape Est du quartier du Bugnon, CCHE a développé et réalisé un nouvel immeuble d’habitation comprenant 50 appartements ainsi qu’un parking souterrain.
Le corps de l’immeuble, développé en longueur et parallèlement au Chemin de Maillefer prend place entre la limite de parcelle s’ouvrant sur une rue passante qui accueillera un futur arrêt de bus et un parc paysager et verdoyant agrémenté d’une aire de jeu qui est lui-même traversé par un chemin de mobilité douce.
Les immeubles sont au bénéfice d'un DDP (droit distinct permanent) octroyé par la famille Livio, propriétaire de l'ensemble des terrains, dont la vocation était de mettre à disposition sur le marché des logements aux loyers attractifs avec une haute qualité de finitions et répondant aux préoccupations en matière de développement durable en favorisant notamment la vie de quartier.
La géométrie alternée des balcons ainsi que le dessin de perforation des garde-corps métallique confèrent à l’immeuble sa véritable signature architecturale. A l’image d’un papier d’orgue de barbarie qui se déplie, les garde-corps des balcons renforcent et soulignent la lecture horizontale du bâtiment.
A l’intérieur, les logements se distinguent par leur luminosité et leur confort d’habitabilité. Les grandes baies vitrées coulissantes illuminent les espaces de vie où convergent coin et salle à manger, cuisine ouverte, salon et dégagement.
Répartis sur cinq étages sur rez-de-chaussée avec le dernier niveau en attique, les appartements majoritairement traversant jouissent de généreux prolongements extérieurs sous la forme de profonds balcons mis en forme.
La structure porteuse est en béton armé et l’enveloppe des façades est assurée par un système de façade ventilée avec une isolation en laine de pierre et une finition pérenne en plaque métallique thermolaquée.
L’ensemble du système de construction labellisé Minergie a été planifié de manière rationnelle avec une descente de charge efficiente, une enveloppe thermique et des vitrages triples performants, une production de chaleur assuré par un le CAD lausannois et complété par un apport d’énergie en toiture avec des panneaux solaires thermiques et photovoltaïque pour la compensation électrique.